Depuis Almaty, pour rejoindre notre prochaine étape et aussi le dernier pays du trip, on doit longer le versant nord des Monts Célestes et traverser une partie du pays absolument pas touristique sur environ 900km jusqu’à Tashkent, la capitale ouzbèke.
Hors de question de prendre le bus, on repart donc en vélo sur le périf. d’Almaty en zigzaguant entre les bus et les gros 4×4. On connaît un peu le début de la route, vu qu’on l’a fait en taxi dans le sens inverse… La suite, par contre, est un peu plus surprenante: une première route, marquée sur ma carte russe, n’existe simplement pas encore: donc c’est parti pour 30km de détour via la frontière kirghize (qu’on connaît bien aussi). Ensuite, la route qui longe la frontière est fermée, et donc re-50km de détour via Chu sur une route criblée de nids de poule. Bon l’autre route était aussi dans un sale état avant qu’ils ne se décident à la refaire, donc on ne s’émeut pas trop.
Sur tout le trajet les hôtels sont plutôt rares et on utilise plus notre matos de camping: soit en camping sauvage, soit en demandant à un fermier si on peut camper près de chez lui.
Les gens qu’on croise sont toujours aussi accueillants et on retrouve un peu l’ambiance et la sympathie des Tadjiks. Si on demande pour s’installer près d’une ferme, on nous invite toujours à manger (et des fois pour une bouteille de vodka), et si on se planque, un berger finit presque toujours par nous débusquer et nous inviter chez lui.
Après quelques jours à une moyenne kilométrique assez élevée, on s’offre deux jours de pause à Taraz. Il n’y a pas grand chose à visiter mais le bazar est un des plus intéressants qu’on ait vu et reflète plus l’ambiance de la Route de la Soie que bien d’autres.
Après Taraz, deux jours de route vers Chimkent en partie sur une autoroute toute neuve et encore fermée au trafic et on a droit à quelques jours de repos et de visites culturelles avant le départ vers le pays du plov. Comme on a pas croisé un seul touriste depuis une semaine, on n’est pas certains que la frontière soit ouverte – elle aussi était en réparation – et on se prépare à quelques surprises..
Cher Quentin,
Chère Sylvie,
j’espère que vous croiserez bientôt un autre touriste ou que la frontière n’est simplement pas très convoitée. Votre site et magnifique mais entendre vos récits racontés de vive voix le sera certainement encore plus. Vous de dites pas si vous faites cette dernière traversée avec mélancolie ou soulagement. Résister pour une dernière fois au bus ou savourer une dernière fois le vélo? ou un peu des deux? Naviguer dans le bleu-gris doit permettre de se concentrer sur l’essentiel, lourd de poussière mais léger, car libéré de tout le reste.
Nous vous admirons et espérons vous voir à votre retour.
Saira-Christine, Edgar et Samuel.
Bonjour Sylvie et Quentin!
Quel plaisir d’avoir, enfin, un peu de vos nouvelles!!! ça faisait tellement longtemps! C’est fou de pensée que vous êtes “déjà” dans votre dernier pays, et que finalement, le 1 novembre arrive assez vite! Mais ne pensons pas à cas présentement, il vous reste encoure beaucoup de temps et choses à voir!!!
Ici, après un mois de septembre magnifique et opportun pour ls vendanges, c’est l’automne! Notre chapeau gris et pluvieux, triste et couvert, s’est instalé! Laisse moi vous dire que vous ne manquez pas grand chose!!!
Alors continuez à nous donner des nouvelles, à rmeplir votre galerie photos! ça nous fait rêver, nous apporte un sourir aux lèvres et … nous rassure un peu!!!!
Je vous embrasse fort
Caro
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Sylvie et Quentin,
Vous voilà dna svotre 4ème et dernier Stan, profitez encore de découvrir ces pays si particulier et faites nous découvrir ceux ci par les magnifiques textes et photos que vous mettez sur votre blog.
Bonne continuation
Papa Sylvie