Peut-être moins connue a l’étranger que Samarcande, la ville de Boukhara n’en est pas moins intéressante. En fait, elle comporte bien plus d’édifices historiques et son centre, presque entièrement réservé aux piétons, est bien plus agréable à visiter. La ville comportait à son apogée, plus de cent medersas, fonctionnant comme écoles ou universités. De plus, le centre ville n’a pas, comme à Samarcande, subi de restauration au bulldozer et il y a même des cafés pour boire un verre au bord du bassin du Liab-y-Hauz…
Rien que pour faire le tour des bâtiments historiques, il faut compter deux bonnes journées. Il serait cependant dommage de ne pas passer un peu plus de temps à Boukhara, pour se balader un peu dans la ville, admirer les monuments au coucher du soleil ou encore pour la traditionnelle journée shopping, la ville étant parsemée de boutiques de tapis, foulards et suzanis traditionnels.
En plus, la ville comporte un Hammam du 16è siècle qu’on s’est fait un plaisir de tester. Une demi-heure de transpiration suivie d’une heure de savonnage + massage intensif, rien de tel pour se remettre de nos aventures, le tout dans un cadre fascinant.
En restant quelques jours on peut aussi suivre (en buvant un thé) le va et vient des cars de touristes, qui effectuent au pas de charge leur séjour ouzbèke. On commence malheureusement déjà à ressentir leur mauvaise influence sur la population locale…