2’700km, 26’000m de dénivelé: BICHKEK
Depuis le lac Issyk-Kul et après plusieurs kilomètres de gorge, nous avons la possibilité de prendre soit une autoroute toute neuve, bien large soit de continuer avec les nids de poules et les chiens qui nous courent après. Nous prenons l’autoroute avec un bitume flambant neuf permettant d’afficher 30km/h au compteur! On arrive assez vite à Bichkek les yeux rivés sur le GPS pour trouver l’hôtel dans ces rues débordantes de circulation chaotique comme nous pouvions nous y attendre.
A nous la capitale, les grands restaurants, un peu de repos et de visites culturelles avant de quitter ce beau pays.
Bichkek est une assez grande ville d’environ un million d’habitant. Nous retrouvons avec étonnement quelques grandes marques occidentales dans les magasins. Nous découvrons, en fait, tout simplement des magasins mieux achalandés. Les bouteilles de vodka n’ont plus la majorité sur les étalages. Ces derniers temps, nous entrions dans les shops comme des enfants en y cherchant des produits nouveaux. Nous étions satisfait lorsque nous trouvions un morceau de fromage.
Les touristes sont de passage dans cette ville. Nous croisons quelques expatriés américains. Les Etats-Unis possèdent une base militaire à l’aéroport de Manas en soutien des opérations en Afghanistan.
Nous nous promenons à pied en admirant de gros bâtiments soviétiques sur grands boulevards du centre. Nous flânons dans quelques parcs qui sont quelques peu laissés à l’abandon.
Nous sommes à la porte de notre troisième stan. Nous prenons l’option taxi jusqu’a Almaty pour ne pas faire deux fois la route en vélo. En effet, pour rejoindre ensuite l’Ouzbékistan, nous reviendrons sur nos pas jusqu’à la frontière avant Bichkek.
Nous chargeons les vélos dans le taxi qui est censé nous conduire sur 240km. Un premier contrôle policier lui fait remarquer que l’assurance du véhicule est perimée. Dommage, ce taxi ne pourra pas passer la frontière! Nous chargeons nos vélos dans une autre voiture avant de passer les douanes. Nous prenons nos sacoches et nos visas laissant le chauffeur et nos vélos dans la file. Pour nous les formalités douanières se passent très bien et rapidement. Par contre, chaque voiture est contrôlée au peigne fin et il y a plus d’une centaine de véhicules de toutes sortes. Etant du côté kazakh, il nous est impossible de voir si la voiture est toujours dans la file. Les douaniers ne sont pas non plus interessés à nous aider. Nous attendons patiemment en espérant que le chauffeur n’ait pas fait demi-tour. Nous passerons plus de frontière en laissant nos vélos a un inconnu!
Après cinq heures d’attente au bord de la route, notre taxi passe enfin la barrière. Nos vélos sont toujours là et nous pouvons nous installer dans “la Formule 1″ jusqu’a Almaty.
La circulation est dense et nous arrivons supris sur le péripherique de la ville. Il y a quatre piste et des voitures partout! Nous rejoignons l’hôtel à 22h00. Notre réservation téléphonique en russe a fonctionné!
Bon…. Entre un exploit linguistique russe fructueux et un chauffeur de tacos chargé de bon matos HONNETE… je vous dis 2 choses: 1.- bravo et 2.- permettez-moi mais… vous avec le Q bordé de nouilles!!
C’est beau ça!!!